


Titre : | Le crime organisé à la ville et à l'écran, 1929-1951 : quatre états du gangster hollywoodien ; "Scarface" (1932), "Angels with dirty faces" (1938), "Force of evil" (1948), "The asphalt jungle" (1950) |
Auteurs : | Gilles Menegaldo, Directeur de publication |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | ellipses, 2002 |
Collection : | CAPES-agrégation. Anglais, ISSN 1761-2918 |
Sous-collection : | Anglais |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7298-1211-9 |
Format : | 222 p. / couv. ill. / 24 cm |
Note générale : | Bibliogr. p. 217-219. Notes bibliogr. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 791.4 |
Mots-clés: | Le crime organisé à la ville et à l'écran |
Résumé : |
Le cinéma hollywoodien éprouve, depuis ses origines, une véritable fascination envers le monde du crime organisé. Il a largement contribué à la mythification du gangster, tout en dénonçant ses pratiques. Les quatre films analysés dans ce volume témoignent de cette relation privilégiée. Le film de gangster est d'abord associé à un espace urbain et souvent …
Le cinéma hollywoodien éprouve, depuis ses origines, une véritable fascination envers le monde du crime organisé. Il a largement contribué à la mythification du gangster, tout en dénonçant ses pratiques. Les quatre films analysés dans ce volume témoignent de cette relation privilégiée. Le film de gangster est d'abord associé à un espace urbain et souvent nocturne, structuré horizontalement (territoire à conquérir, labyrinthe), et verticalement (image de l'ascension et de la chute inéluctable du héros). Celui-ci se décline selon diverses modalités : brutal et mégalomane, charismatique, arriviste et séducteur, loser nostalgique. Ces différents avatars correspondent à des moments précis de l'histoire du crime et de sa représentation à l'écran : temps du caïd médiatique, temps de la répression et de la rédemption rooseveltiennes, mutation de la machine criminelle, guerre froide et chasse aux sorcières. Chaque film illustre, à sa manière, un état de crise, tend un miroir (déformant) à une société clivée, montre la perversion du rêve américain (fastes et déchéance), le brouillage des frontières entre Underworld et Upperworld mais aussi la nostalgie d'une pureté originelle. Ces différentes incarnations du gangster de celluloïd suscitent des sentiments ambivalents chez le spectateur. Si la loi l'emporte toujours, elle n'a jamais (dans ces quatre films) le beau rôle face au héros criminel, qu'il soit au sommet de sa gloire, agonisant ou dans l'attente de son exécution. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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LLA020282 | HIS00064 | Livre | Fonds propre-bibliotheque centrale | Histoire | Libre accès Disponible |